Office Culturel Municipal de Plestin les Grèves
 


O.C.M. - Ti an Holl

Printemps des Poètes 2012


Catégorie adultes



L’enfant-roi

Dans la nuit un carrosse file
Sur les chemins secrets de l’exil.
Assis auprès du roi,
blotti contre la reine,
Le petit prince somnole.
Il revoit dans les flammes disparaître son palais
et le peuple affamé
qui pour calmer sa faim,
pille les coffres-forts
remplis d’argent et d’or.

Heureusement aux cauchemars
succèdent les beaux rêves.
Alors le petit prince devient roi
de son pays d’accueil,
s’entoure de conseillers
qu’il saura gratifier,
et qui l’aideront à prendre sa revanche
puis à mettre à ses pieds
le peuple turbulent
capable lui aussi,
s’il lui fallait survivre,
de chasser les seigneurs,
de piller les châteaux,
et de tout partager.

Comme dit le dicton, l’histoire se répète.
Ce jour donc, arriva,
le prince devînt roi !

Il écrasera le peuple,
supprimera les hospices,
et fera travailler ses sujets jour et nuit,
jusqu’au bout . . .

. . . jusqu’au bout de leur vie.

Jean-Claude Le Guéziec



À L’OMBRE DU GRAND ROCHER

Cartable sur le dos et galoches aux pieds
Il y avait le « Pont-Coat » à traverser...

J’ai l’impression que c’était hier
Nous étions encore écoliers
Il fallait traverser la rivière...
Soudain, l’eau était montée, montée...
Plus de pont : la crue l’avait emporté
Ce jour-là, pas d’école :
On avait des élans buissonniers !

Dans le ciel, des hirondelles fendaient l’air
Tandis que dans le flot vibrant de transparence
Des truites vives comme des éclairs
Remontaient la rivière de mon enfance...
Un héron qui avait l’œil vigilant
Dans son bec a attrapé le fretin
Mais comme une folle se débattant !
La truite s’est échappée... mine de rien !

Sur chaque versants la forêt suit le Yar
Des chênes, des hêtres et de nombreux peupliers
C’est là - bien à l’abri - que Maître Renard
Loge ses petits au creux de son terrier...
Un matin près de la ferme le goupil a rôdé
Dans le poulailler il s’est même faufilé
Mais le chien de la maison s’est réveillé...
Voici la queue du retard bien dépenaillée !

Près des berges dans les prés
Dès les premiers jours de juin
On voyait les faucheurs s’activer
Annonçant déjà les charrois de foin...
Puis l’été était aux touristes
Et pour nous aux moissons
Seuls les départs étaient tristes
Mais on rêvait de nouvelle saison

À l’heure des cheveux blancs
Les souvenirs reviennent en force
Lorsque l’on évoque le temps
D’une ENFANCE gravée dans l’écorce…
Pour moi, elle fut aux champs de blé
Et à l’étable où l’on trayait les vaches
Mais c’est à l’ombre du Grand Rocher
Q’un bout de mon enfance encore se cache !

Cartable au dos et galoches aux pieds
Il y avait le « Pont-Coat » à traverser !

Jean-Yves GALLOU


D’autres enfances

Fuyant leur pays,
la misère, salis
par la vie dans leur gourbi

Est-ce l’enfance
ou bien l’errance ?

Défoncés, déchirés
dans des caves ou greniers
pour fuir des vérités

Est-ce l’enfance
ou bien la déchéance

Traqués, parqués,
pourchassés, exploités,
pour enfin être expulsés

Est-ce l’enfance
Non ! c’est bien la France

L. Latouche


LE NOUVEAU-NE,

Au crépuscule de ce jour béni,
Fragile et petit, précieux trésor,
Comme l’oiseau ayant trouvé le nid,
Sa jeune vie entame ses premiers accords.

Si le frêle bouton de rose
Devient la parure du jardin,
Dans son berceau, l’enfant repose,
Tel un diamant dans son écrin.

Quand il allume ses étoiles bleutées
Et que s’éclairent ses grands yeux purs,
C’est l’ange aux ailes azurées,
Baignant de lumière un ciel impur.

Sa bouche, douce fleur vermeille,
S’entrouvre, comme une tendre corolle.
Son clair gazouillis l’émerveille,
Surpris des mots nouveaux qui s’envolent.

Ses mains hésitantes touchent tout.
Sous ses doigts, les objets caressés
Sont les premiers souvenirs si doux
De son nouvel esprit encore fermé.

Quand il s’endort, la paupière mi-close,
Il sourit comme s’il écoutait un ange,
Venu lui parler, sur sa couche enclose,
De mille choses aussi belles qu’étranges.

Planté dans le jardin de la vie,
Comme les graines au joyeux Printemps,
L’enfant jase, babille, fait du bruit,
Délire infini de parents aimants.

Marie-Louise RAUSA


L’enfant

Repu

D’un cœur à vif

Dévoré au combat

L’enfant s’endort

Dans les bras incestueux

De ses sœurs d’armes,

Ses paupières droguées

S’affaissent

Sur le jour de ses crimes,

Ses rêves munitions

Poursuivent

La renaissance

De son âme.

Anick Roschi


LES ECOLIERS

Les écoliers d’automne
Ouvrent les blancs cahiers
Et dans la cour frissonnent
Les deux grands marronniers.
Au premier exercice
Tombe sans rémission,
Combien font trois fois six
Première punition.

Les écoliers d’hiver
Tout encapuchonnés
Partagent la misère
Des arbres dénudés.
Cent fois pour les punir
Ils viennent d’hériter :
Verbes pouffer et rire
Et même à l’imparfait.

Écoliers du bon temps
Qui naïfs à leur âge
Découvrent qu’au printemps
Renaissent les feuillages.
Avec les fleurs des champs
Ils inventent la fête
Célèbrent des tyrans
Les amères défaites.

Les écoliers d’été
Aux premières chaleurs
Brûlent les vieux cahiers
Et libèrent leurs cœurs.
Les leçons oubliées
Ils s’en vont, en chantant
Cueillir la liberté
Avant d’être trop grands.

Laurence Guern


Les mauvaises madeleines

Un été chaud et brulant
La moiteur, dehors, dedans
La sieste pour les touts petits
Dans la maison calme.
Je dois être sage,
Je rêve de nage,
De brasses, de bouées,
De masques, de palmes,
De châteaux érigés.

Un été chaud et brulant
Un grand silence, dehors, dedans.
La sieste pour les vieux aussi…
Pas le droit de faire du bruit !
Alors dans ma tête,
Un tambour surgit,
Je frappe, c’est la fête,
Je ne suis plus seule,
Un cafard, noir, comme ami.

Un été chaud et brulant
Méchante torpeur, dehors, dedans.
Elle est là, dans la cuisine,
Sur la chaise en formica.
Je la scrute, la dévisage,
Son regard me traverse,
Elle ne me voit pas.

Il n’y a rien dans cette cuisine !
Pas d’odeur, aucun plat.
Je rêve d’un carré de chocolat.
Elle n’essuie jamais ses larmes,
Moi, soudain, j’ai peur, j’ai froid.
Je tente de toucher sa main,
Mais son regard mouillé me gifle.

Un été chaud et brulant
Mélancolique, dehors, dedans
Au tambour j’ajoute une fanfare,
Désordonné, le tintamarre.
Je n’essuie pas mon eau de mer qui coule
Je rêve d’un gâteau, de houle, de bougies,
J’ai six ans aujourd’hui.


Vini

Mes solécismes petit homme
Sont bien involontaires, en somme.
Prends tout ton temps, petit enfant
Pour ingurgiter la concordance des temps
Toi et moi, au fil des ans
On s’apprivoise, sous la toise
Ou on s’épluche, à l’économe.
Si c’est vrai qu’la p’tite souris
S’est barrée, en catimini
Avec tes deux dents de devant ?
Tu penses bien que ta p’tite Lolo
T’aurais pas laissé quatre euros
Sous ton oreiller, la nuit
Si avec ça, elle pouvait se payer un demi !
Oui tu peux laisser la veilleuse
Chattes et souris sont baladeuses.
Avec les « mioches », je n’suis pas douée
Brusque, maladroite, bancale
Aussi à l’aise qu’une baleine
Dans un tout petit bocal.
J’aime bien te voir débouler
Avec tes lunettes en couleurs
Qui varient selon tes humeurs.
Quand tes mains sont archi collantes
Sur tes mèches : la pento « fixante » !
Et puis tes questions à la C..
Que j’élude pas par un bonbon
Car les bonbons, tu les aimes pas.
J’aime bien quand tu m’appelles marraine
Car tu le prononces : ma reine.
Ne te presses surtout pas de grandir
Mais n’attends pas d’être heureux
Que pourrais-je te souhaiter de mieux ?


1 2 3 SOLEIL ! VU !!!

Le p’tit sac d’os

Le p’tit sac d’os
La p’tite fluette, le grand sac d’os
Se balade les mains dans les poches
L’asperge blanche, pointues des hanches
Se trouve pas belle, même plutôt moche

La p’tite fluette, le grand sac d’os
Dans la piscine, les autres se gaussent :
« La planche qui risque pas de couler ! »
« Les petits flotteurs ballotés ! »

Elle vit à dreuz, la p’tite fluette
La démarche mal assurée, bancroche.
Elle fait pas d’reuz, la p’tite fluette
Les mains dans les poches.

Personne ne rit à ses blagues
Les autres la pensent, radine et fade
Car les gros sont toujours rigolos,
Tellement à l’aise dans leurs peaux.

Les autres disent qu’elle va s’envoler
À la faveur, d’un vent mauvais.
Ils disent qu’elle n’a qu’à manger
Pour se remplumer.

Elle vit à dreuz, la p’tite fluette
Le moral dans les socquettes.
Elle fait pas d’reuz la p’tite fluette
Oubliant d’être coquette.

Lorsqu’elle mange un petit pois
Il descend, bloqué là…
Et ça lui fait une pomme d’Adam
Avouez que c’est un peu gênant.

Son corps est un Giacometti
Corps léger, funambule.
Mais elle se rêve en Botero
Ronde comme une bulle.

Si vous croisez la p’tite fluette
La peau sur les os
La petite fluette, aimez la
Elle vous le rendra…


Mon enfance

Mon enfance s’est perdue dans le sable
comme l’eau fraîche de tout à l’heure
oui, tout à l’heure
elle a disparu dans le sable
perdu toute trace
plus de chemin, plus de repaire
c’est comme ça
l’eau fraîche de tout à l’heure, s’est dissoute
c’est comme ça l’eau de l’enfance
comment la retrouver ?
en jouant quelques notes
comme celles de tout à l’heure
toutes fraîches de ce matin…

Jeannette Stefan Jeffroy


L’enfant-roi

Dans la nuit un carrosse file
Sur les chemins secrets de l’exil.
Assis auprès du roi,
blotti contre la reine,
Le petit prince somnole.
Il revoit dans les flammes disparaître son palais
et le peuple affamé
qui pour calmer sa faim,
pille les coffres-forts
remplis d’argent et d’or.

Heureusement aux cauchemars
succèdent les beaux rêves.
Alors le petit prince devient roi
de son pays d’accueil,
s’entoure de conseillers
qu’il saura gratifier,
et qui l’aideront à prendre sa revanche
puis à mettre à ses pieds
le peuple turbulent
capable lui aussi,
s’il lui fallait survivre,
de chasser les seigneurs,
de piller les châteaux,
et de tout partager.

Comme dit le dicton, l’histoire se répète.
Ce jour donc, arriva,
le prince devînt roi !

Il écrasera le peuple,
supprimera les hospices,
et fera travailler ses sujets jour et nuit,
jusqu’au bout . . .

. . . jusqu’au bout de leur vie.

Jean-Claude Le Guéziec


INSTANT D'ENFANCE

Les arbres dépouillés se sont vus ce matin,
au bout de leurs branches nues des fleurs de jasmin.

Le vent qui était froid s'est soudain apaisé,
appelant le temps à devenir été.

La terre a quitté son blanc manteau,
pour laisser les fleurs naître à nouveau.

Les rires cristallins des petits enfants sages,
réveillent toutes les rues de l’antique village.

Cette douce matinée voit un jeune soleil,
éclairer frileusement une saison nouvelle.

Et là-bas ! au pied de l’horizon,
on entend le sifflet d’un tout jeune pinson.

Qu'il est bon, qu'il est doux, ce tout nouveau printemps,
qui réchauffe les hommes depuis la nuit des temps.

Courant sur les chemins de terre,
l’enfant que j’étais oublie ses années de misère.

Je me souviens encore de la fraîcheur de l'air et des ciels étoilés ;
des rêves de bonheur qui se sont étiolés.

La vie est un mystère où voguent les bateaux,
qui emmènent les hommes aux portes des tombeaux.

Les siècles observent le monde d'un regard bien sombre,
et semblent ne pas entendre les prières des ombres.

Il arrive parfois à mon cœur d’enfant,
de verser quelques larmes sur ces années d’argent.

Mais la joie d’un instant, l’odeur d’un printemps,
me rappellent les jours de mes plus beaux instants.

Pierre Bouchet-DeHoux


Enfance.

Dans la souffrance,
Elle enfante,
La parturiente.
Une naissance.
Et l’absence !

Mais l’enfance
Est insouciance.
Elles sont aimantes
Les suppléantes.
Une chance !

Dans le silence,
Elle avance
L’adolescente .
Elle est vivante.
Et patiente !

Une présence.
Et la confiance.
La renaissance :
Elle enfante.

Quelle résilience !

Ils l’enchantent
Ses enfants .
Et leur présence
Est délivrance.

Elle est Maman !

Janick LE DU


Appelez-moi …

Je compte jusqu’à un million
Et vous vous envolez les pigeons
Si vous voulez des graines
Rendez-vous sur la plaine,
Et vous les coccinelles
Voulez-vous du caramel ?
Dans ce cas
Appelez-moi …
Et les poissons
Auront des bonbons,
Mais qui avons nous oublié ?
Les sangliers !
Puisqu’il ne reste plus à manger
Je vais vous donner un sablier.

Jade Laurent-Le Bras


Catégorie collectif




« Enfances de toujours »

Est-ce que les filles jouent toujours à la marelle
Et les garçons jouent-ils toujours aux billes ?
Non, elles ne se prennent plus pour des sauterelles.
Et les billes, c’est aussi pour les filles.

N’attendez-vous pas, toujours comme nous, la récréation avec impatience,
Afin de vous livrer à vos jeux préférés ?
Certainement, mais toujours en silence !
Puis vient la sonnerie : ballon, courses et épervier, vive la récré !

Faut-il toujours filer droit, comme autrefois ?
De faire ce que l’on veut, on n’en a pas le droit,
Mais les maîtresses sont quand même moins sévères
Et ne se mettent plus en colère

A notre époque, le cancre s’évadait près du poêle en regardant un coin de ciel bleu,
Y-a-t’il encore dans la classe, un rêveur près du radiateur ?
Dans notre classe, des radiateurs il y en a deux, et ça fait deux heureux !
Mais n’oublions pas que nos rêveurs sont quand même bons travailleurs !

N’allez vous plus courir dans les champs
Pour cueillir châtaignes ou noisettes, le dimanche ?
Si nous y allons en chantonnant ; sur les branches,
Les fruits du bocage font toujours la joie des enfants.

Couleurs, odeurs, racontez-nous votre enfance.
Bleue comme le ciel, blanche comme la neige, jaune comme le soleil,
Grise comme les nuages, verte comme l’espérance,
Parfum de l’oranger et du miel de l’abeille.

En notre temps, dans les familles
Il y avait beaucoup d’enfants et maintenant ?
Dans les maisons, moins de garçons et moins de filles
jouent, mais ils s’amusent comme dans l’ancien temps.

Souvenirs d’antan et temps présent, quels points communs ?
Il y a toujours des enfants qui vont au coin
C’est aussi difficile de se lever de bon matin
Et les enfants sages reçoivent encore des bons points.

Les résidents de la maison de retraite et
Les enfants de CE2 et de CM2



Inconscience, permanence, insolence, renaissance?


Enfances........
Que de résonances et de contresens
Dans ma conscience.


-Enfance innocence ?
-Le crois-tu vraiment, grand-mère ?

-Enfance insouciance ?
-J'aimerais bien, grand-mère.

-Enfance ignorance ?
-Oui et non grand-mère

-Enfance connaissance ?
-On apprend grand-mère.

-Enfance intelligence ?
-Pourquoi pas, grand-mère?

-Enfance turbulence ?
-Oui, je pense, grand-mère?

-Enfance obéissance ?
-C'est important grand-mère.

-Enfance pénitence ?
-Souvent injustement, grand-mère.

-Enfance négligence ?
-Oui, des parents, grand-mère.

-Enfance maltraitance ?
-Malheureusement, grand-mère.

-Enfance violence ?
-Trop souvent, grand-mère.

-Enfance adolescence ?
-C'est pour moi, grand-mère.

-Enfance sénescence ?
-C'est pour toi grand-mère
Car pourquoi ce questionnaire ?

- C'est pour une meilleure connaissance de l'enfance, petit prince.

Madeleine et Elouan Le Corre



Catégorie jeunes




« Enfances de toujours »

Est-ce que les filles jouent toujours à la marelle
Et les garçons jouent-ils toujours aux billes ?
Non, elles ne se prennent plus pour des sauterelles.
Et les billes, c’est aussi pour les filles.

N’attendez-vous pas, toujours comme nous, la récréation avec impatience,
Afin de vous livrer à vos jeux préférés ?
Certainement, mais toujours en silence !
Puis vient la sonnerie : ballon, courses et épervier, vive la récré !

Faut-il toujours filer droit, comme autrefois ?
De faire ce que l’on veut, on n’en a pas le droit,
Mais les maîtresses sont quand même moins sévères
Et ne se mettent plus en colère

A notre époque, le cancre s’évadait près du poêle en regardant un coin de ciel bleu,
Y-a-t’il encore dans la classe, un rêveur près du radiateur ?
Dans notre classe, des radiateurs il y en a deux, et ça fait deux heureux !
Mais n’oublions pas que nos rêveurs sont quand même bons travailleurs !

N’allez vous plus courir dans les champs
Pour cueillir châtaignes ou noisettes, le dimanche ?
Si nous y allons en chantonnant ; sur les branches,
Les fruits du bocage font toujours la joie des enfants.

Couleurs, odeurs, racontez-nous votre enfance.
Bleue comme le ciel, blanche comme la neige, jaune comme le soleil,
Grise comme les nuages, verte comme l’espérance,
Parfum de l’oranger et du miel de l’abeille.

En notre temps, dans les familles
Il y avait beaucoup d’enfants et maintenant ?
Dans les maisons, moins de garçons et moins de filles
jouent, mais ils s’amusent comme dans l’ancien temps.

Souvenirs d’antan et temps présent, quels points communs ?
Il y a toujours des enfants qui vont au coin
C’est aussi difficile de se lever de bon matin
Et les enfants sages reçoivent encore des bons points.

Les résidents de la maison de retraite et
Les enfants de CE2 et de CM2

 

 



 

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